mardi 24 février 2015

Trois ans

                     Trois ans.                        
C'est aujourd'hui le temps que tu as passé sur terre.
Aujourd'hui je me prends une grande claque dans la figure.

Il y a trois ans jour pour jour, j'ai mis au monde un minuscule petit garçon déjà farceur : tu arrivais avec un mois d'avance, nous prenant ainsi au dépourvu. Et pourtant tu avais décidé d'arriver, le 25 février 2012. 

Tout est allé très vite, j'ai l'impression qu'hier encore tu étais ce nouveau né, que je cajolais. Pourtant, aujourd'hui, tu n'as plus rien de ce nouveau né, ou presque.


Tu as toujours tes grands yeux noirs, dans lesquels je me plonge comme au premier jour. Mon cœur de maman fond à chaque fois que je te regarde dormir. Tu as cette innocence que personne ne pourra t'enlever, je ne le permettrais pas. 


Au fil des mois, le bébé paisible que tu étais à laisser place à ce petit homme, têtu, coquin, câlin, amusant et amusé de tout. Tu as ce regard malicieux, qui s'intensifie de jour en jour. Nous avons ri et pleuré de tout. Nous avançons main dans la main. Chaque jour est une découverte, pour toi en tant que personne, et pour moi en tant que maman. Chaque jour est rempli de preuves d'amour, d'affections, et de "je t'aime".

Depuis quelques jours, à chaque fois que nous croisons quelqu'un qui te dit bonjour, tu lui réponds, et tu enchaînes. "Je m'appelle Aeden, j'ai bientôt 3 ans", comme si pour toi, ça importait. Et bien, nous y sommes ! A nous les trois ans !

Certains diront que je t'ai eu trop jeune, qu'à 20 ans, on a pas les bagages qu'il faut pour élever un enfant... mais personne ne peut savoir avant. On ne devient maman qu'à force de ces moments, et je ne regrette rien. Car tu es mon Nombril, la raison pour laquelle je me lève le matin.

A l'heure à laquelle j'écris cet article, tu dors paisiblement. Je m'en vais te glisser ses quelques mots, accompagnés de notre "bonne nuit" habituel : 

Joyeux anniversaire mon amour. 

Dire qu'hier encore, tu étais mon tout petit... Arrêtes de grandir, par pitié. 

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